La saison 4 de Never Have I Ever manque de magie
Je n'ai jamais les spoilers de la saison quatre suivent
Il est juste de dire que le Devi Vishwakumar (Maitreyi Ramakrishnan) que nous rencontrons dans la quatrième saison de Je n'ai jamais n'est pas la même reine du drame excitante de l'épisode pilote : celle dont elle a transformé les fantasmes en réalité, souvent avec des conséquences drastiques. Cette Devi était en mission.
Son désespoir de sauvegarder un avenir à Princeton a créé une dynamique scolaire trop compétitive qui l'a vue se battre avec son ennemi juré Ben (Jaren Lewison), dont les ambitions étaient tout aussi effrayantes et combatives.
Sa mission sociale consistant à trouver un petit ami a reçu le même traitement déterminé, bec et ongles. Alors qu'elle s'efforçait de rechercher ces sommets extérieurs de gratification juste pour échapper au trou en forme de chagrin creusé par le décès de son défunt père, nous (le public) savions ce qu'elle ne savait pas.
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Ni le garçon, ni l'université de ses rêves n'allaient soulager sa douleur. Il faudrait le baume classique du travail acharné, de la patience et de la croissance pour remporter le véritable prix, son bien-être émotionnel.
Cela a été le nœud du voyage de Devi tout au long de la série, pas le triangle amoureux Paxton-Devi-Ben, certes juteux, ou ses conflits d'amitié avec Fabiola (Lee Rodriguez) et Eleanor (Ramona Young).
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C’était le désir de voir Devi guérir et de voir cette nouvelle plénitude s’infiltrer dans ses relations avec ceux qui l’entouraient.
Bon, cela n'a pris que quatre saisons mais enfin cette version 2.0 de Devi est arrivée et elle est impressionnante. Fini la grenade chargée dans sa poche arrière pour gérer la moindre dispute, elle s'est ressaisie (en quelque sorte).
Même si elle commet encore un nombre excessif d'erreurs, elle a appris à canaliser ce cocktail d'émotions enflammées, de sorte que ce qui aurait été un détonation catastrophique n'est plus qu'un léger pétillement.
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Le docteur Ryan (Niecy Nash) serait tellement fier.
Cependant, même si nous soutenons collectivement cela, sa réponse plus douce aux situations se traduit par une absence de drame, et avouons-le, ce drame méritait sa propre place dans le générique de fin.
En soi, ce n'est pas un problème. Nous n'avons certainement pas besoin que Devi fasse exploser sa vie uniquement pour notre divertissement.
Malheureusement, la série ne parvient pas à exploiter l'excitation effervescente qu'elle apportait autrefois avec son chaos et à la canaliser vers de nouveaux domaines pour créer cette tension dramatique et la saison quatre semble donc relativement plate.
La résolution rapide des conflits réduit les enjeux et nous avons donc envie de plus d’impact.
*De légers spoilers suivent*
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Je n'ai jamais atténue également la tension avec le retrait de l'un des principaux acteurs (Paxton ou Ben) en tant que véritable prétendant au cœur de Devi.
Bien qu'ils soient arrivés à la porte de Ben lors de la finale de la saison trois, prêts à perdre sa virginité, beaucoup pensaient toujours qu'un couple Paxton (Darren Barnet) et Devi était envisagé. Après tout, ce ne serait pas la première fois que Devi changeait de cap romantique.
Cependant, il devient très clair dans quelle direction les choses vont dès le début avec les lourdes implications de la série.
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Je n'ai jamais pousse fermement une certaine personne (pas de spoilers) hors de la course, à l'exception d'un baiser mal placé qui semble un peu forcé.
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Les créateurs annoncent ensuite davantage leur décision concernant la vie amoureuse de Devi en concentrant toute l'attention sur un homme en particulier.
Il est donc devenu sans importance quelles retombées se produisent entre eux, ou s'ils sont en relation avec des mauvais garçons torrides ou des artistes maussades. Cela allait se terminer de deux manières, Devi choisissant de se concentrer sur elle-même ou de se retrouver avec ledit type.
Bien que cela puisse encore avoir un choix séduisant « soit/ou », la série est évidente dans ses intentions, ce qui enlève toute surprise au résultat.
Ce même niveau de prévisibilité peut être observé dans les tentatives de Devi pour entrer à l’université.
Ce fut momentanément excitant lorsque Devi a bâclé son entretien avec le représentant de Princeton et lorsque Fabiola est devenue sa concurrente inattendue dans sa quête d'une place d'acceptation anticipée.
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La décision audacieuse de Devi de postuler aux collèges Ivy donne cependant des résultats surprenants qui, ironiquement, entraînent le récit dans une direction très peu surprenante avant la finale. En conséquence, nous perdons ce lien émotionnel avec l’histoire.
Heureusement, ce que nous ne perdons pas, c'est notre amour pour Devi et son entourage.
Les bizarreries et les particularités des personnages les rendent tout aussi adorables et accessibles qu'ils l'ont été depuis que nous les avons découverts pour la première fois dans la première saison.
Leurs parcours individuels sont toujours significatifs et adaptés à leur personnalité et, en fin de compte, ils finissent par être satisfaisants. C'est la façon dont ils sont arrivés là qui semble décevante grâce au manque de tension pour aider les rythmes émotionnels à atterrir avec un peu plus de punch.
Je n'ai jamais les saisons 1 à 4 sont disponibles sur Netflix.
